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Mano Solo nous revient avec un album où, comme d'habitude, il a tout fait tout seul: les textes, la musique (avec Eric Bijon) mais aussi les illustrations de la pochette. .::Orangebudd
Beaucoup de choses ont cependant changé. Il a "laissé là-bas... le dégoût et la haine, ... le facile d'être triste" (Là-bas). Il a laissé son égocentrisme derrière lui et n'a gardé de déprimant et déprimé que sa voix. Musicalement, c'est très différent. Après Les années sombres aux multiples accents de flamenco, La marmaille nue aux cuivres prépondérants, le testamentaire Je sais pas trop (et sa magnifique utilisation des cordes) et l'expérience guitaristique du Live au Tourtour, Mano Solo a choisi de mettre en avant des percussions "africanisantes" pour faire de Dehors une invitation au voyage. Mais sa musique reste aussi variée qu'avant. Concernant les textes, on remarquera, c'est incroyable, que Mano a effacé de son vocabulaire toute référence directe à la mort. Mano Solo transcrit dans ses textes ses réflexions philosophiques sous forme de petits contes gais à lire (Soif de la vie, Canal du midi), ses interrogations (qui se prêtent davantage aux supports écrits), des tranches de vie empruntes d'esprit social. Il a aussi heureusement retrouvé la rime, pratiquement absente dans Je sais pas trop. (son 4eme album) La sortie de l'album Dehors marque un retour de l'artiste sous des cieux dégagés. L'inspiration musicale se teinte d'influence variées. La critique est unanime et le public suit. L'album est déjà disque d'or. C'est un artiste à découvrir absolument, même si Dehors n'est pas son meilleur album pour ça.( on lui preferera "la marmaille nue" son premier album ) |
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