Une Etoile et moi
 
...à Judy Garland
 

14/04/2003
On m’avait dit "tu vas écouter, elle a une voix cristalline…". Quoi ? Isabelle Georges, une voix cristalline mais ça va pas non ? Y’en a qui devraient revoir leur dictionnaire et la définition de cristalline. Isabelle Georges a une magnifique voix sucrée et grasse mais certainement pas cristalline. C’est comme si on me disait que Lorie avait une voix puissante !

Quoiqu’il en soit, ce CD qui reprend les morceaux interprétés par Isabelle dans une comédie musicale qui rend hommage à sa source d’inspiration vocale : Judy Garland. N’ayant pas assisté à ce spectacle, c’est dire s’il me manque des éléments pour pouvoir me faire une vraie idée de ce que ça vaut dans son état initial. Ceci dit, cela devait sûrement être un spectacle sublime. Les chansons sont chantées avec une voix suave et l’accompagnement est soutenu. Quoique l’on sente que ces tours de chants ont été faits pour la scène et non un CD (structures rythmique et mélodique ouvertes laissant place à l’improvisation).
Isabelle Georges est merveilleuse de talent. On entendra dans un titre, un petit jeu de claquette qu’on enrage de ne pas pouvoir voir ! Il est regrettable que ce ne soit qu’un seul CD. Judy ayant été plus que prolifique, on aurait aimé écouter un hommage plus étoffé et plus fourni avec notamment des titres qui ont fait d’elle une étoile : Swanee, I love Paris in june, Come rain or come shine… L’enregistrement reste remarquable !

Puisqu’il s’agit dans ce CD de rendre hommage à Judy, un petit mot sur baby Gumm : Frances Ethel Gumm de son vrai nom est née en 1922 dans une famille singulière, un papa qui traînait tout le temps avec un monsieur très gentil et une mère trop envahissante. Très jeune déjà, Judy était déjà une battante artistiquement parlant, et ce caractère mêlé à cette voix particulière tout aussi combative et puissante contrastait avec le petit bout de femme à l’allure fragile et à la petite taille (1m51). Malgré des débuts difficiles, elle commence une carrière cinématographique qui la propulse vers les étoiles. Finalement, c’est la chanson qui l’adoptera. Sa discographie impressionnante en témoigne.
Même si le succès était là, autour d’elle furent deux féroces : la MGM et sa mère. Après avoir traversé de multiples mariages dont Liza Minelli sera un fruit, elle ne se remettra pas de la mort de son père. A coups de médicaments amaigrissants et de somnifères, qui l’a perdront, Judy tente de vivre une vie qui lui échappe. La nuit du 22 juin 1969 on la retrouve morte, officiellement d’overdose de somnifères.
.::Dan
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