De Eric-Emmanuel Shmitt




 

Lorsque j'étais une œuvre d'art
 
Envie de dire que j'ai bien pris mon pied
 

23/10/2005
Un ami me donne parfois des pistes de lectures. Andreï Kourkov la dernière fois, Eric-Emmanuel Schmitt cette fois. Donc parmi ses opus disponibles chez mon libraire, j'ai laissé le hasard me guider, bien m'en a pris.

Ce livre imagine ce qui se passe quand un désespéré veut en finir avec la vie en se jetant du haut d'une falaise, alors que survient au dernier moment un mystérieux personnage qui se propose de lui faire changer d'avis en 24 heures. On devine d'après le titre ce qui arrivera: la transformation en œuvre d'art.

Envie de dire que j'ai bien pris mon pied

Pas envie de retenir ce qui est mis en valeur par les critiques de la quatrième de couverture ("Un chef-d'œuvre" "un livre sans équivalent dans l'histoire de la littérature" "un conte moral"). Mais envie de dire que j'ai bien pris mon pied à lire cette petite histoire, qu'on y retrouve le nawako-déjanté d'un Barjavel ou d'un Vian, Le deus ex machina truculent du début, son univers délirant et l'absurdité des échanges rendent l'histoire drôle et légère.

Une petite friandise

Une petite friandise qui n'aurait comme défaut de ne pas forcément tenir le rythme jusqu'au bout, avec une fin un peu plus laborieuse à mon goût. Mais on le trouve en ce moment dans les Relais H, et c'est quand même un cran au-dessus d'une Amélie Nothomb qui cherche à faire dans le déjanté acide. Laissez-vous donc plutôt tenter par ce Schmitt.

En version poche il n'est pas très cher, cliquez ici.
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