A l'heure où des milliers de collégiens, lycéens et étudiants se préparent à passer leurs examens de fin d'année, Squaresoft a eu la bonne idée de sortir le titre le plus attendu de cette année 2002 sur Playstation 2. M'est avis que les révisions tourneront court cette année…

FF story

Le dixième volet de la série ne peut pas passer inaperçu pour peu que l'on s'intéresse au monde du jeu vidéo. Final Fantasy c'est 33 millions d'exemplaires vendus de par le monde et 10 épisodes plus passionnants les uns que les autres. De la nintendo (NES) à la PS2 en passant par la super nes, ce titre mythique à d'ores et déjà conquis des millions de fan. Des graphismes en 2D à la 3D, ce jeu raconte l'histoire du jeu vidéo à lui seul. Le VIIIème épisode m'avait émerveillé, le IXème conquis, et les mots me manquent pour exprimer ce que j'ai ressenti en m'immergeant dans ce Xème épisode.

L'histoire
Les titres se suivent mais ne se ressemblent pas : le 8 n'est pas la suite de 7, le 10 pas celui du 9. Le film lui même n'est pas une adaptation. Chacun prend forme dans un environnement particulier avec ses similitudes et ses différences. Seul quelques noms de personnages subsistent avec le temps (Cid notamment) mais de Squall à Tidus (pour les connaisseurs) pas une seule once de paternité : le rêve de millions de joueurs constitue leur seul point commun. Dans ce nouvel épisode, vous êtes donc Tidus (en joueur de Blitzball (un water-polo entièrement sous marin). Transporté dans le temps (1000 ans après votre époque, c'est déjà ça), et le but de cette quête sera d'accompagner une très jolie jeune fille du nom de Yuna et de l'aider à vaincre Sin (une entité maléfique).

Le premier sur PS2

Si la révolution graphique s'est faite lors du passage de chez nintendo à Sony (du 6 au 7), le passage sur la Ps2, ne laissera aucun joueur insensible. Inutile de dire que c'est beau (je le dis pour chacun des jeux que je présente), mais c'est impressionnant. Une harmonie de son et de couleur agréable à jouer. Une musique douce, des images sublimes…

Le graphisme

Aie, Aie, Aie. Ouais pas glorieux : des bandes noires en haut et en bas de la télé, des scènes saccadées… Le 50 Hz s'avère insuffisant. On peut mieux faire aussi. Sinon, pour ce qui concerne l'image et la qualité graphique en règle générale, c'est parfait. Des couleurs agréables à regarder, une image fluide dans le jeu, des caméras très bien placées et mobiles.

Le son

Pour la première donc, il y a des dialogues dans un final fantasy. Les personnages parlent. Et oui, ça fait un choc. En version anglaise sous titrée c'est dommage. Je pense (et je ne suis pas le seul je crois) qu'une version Japonaise sous titrée aurait été fort sympathique et aurait évité un doublage catastrophique des personnages qui continuent de bouger les lèvres 5 secondes après la fin du texte ! Mais bon, ce n'est pas non plus le principal. Et puis je préfère cette version à un doublage complètement en français. Sinon en ce qui concerne les sons et bruitages du jeu, l'ambiance est parfaitement respectée.

La jouabilité

Amateur d'action pure, passez votre chemin, le jeu n'est plus comme avant. On suit de longues scènes pour déplacer le personnage quelques secondes et pour enchaîner sur une nouvelle scène vidéo… Un peu comme MGS2 on privilégie sans doute l'intérêt et le scénario du jeu. Mais les combats présentés de manières révolutionnaires sont dignes de leurs réputations et l'esprit Final Fantasy est respecté. Le jeu de cartes a disparu pour faire place à un jeu néanmoins étrange le Blitzball, qui si on ne prend pas le temps de bien lire les règles, paraît obscur et énervant.

DVD Bonus

Le jeu est livré avec un dvd bonus comprenant pas mal de suppléments mais il est toutefois moins intéressant que celui proposé avec MGS2. Avec des galeries d'images sur le jeu, des interviews des programmeurs, des bandes annonces… etc.

Conclusion

Malgré un prix élevé (70 Euros en règle générale), le mythe tient toujours et on attend avec impatience le onzième épisode. Ce jeu en vaut vraiment la peine et si l'on ne devait en posséder qu'un, c'est celui-là que je choisirais. A bon entendeur…