Shaun of the dead
 
 

29/07/2005
Imaginez une parodie des films de zombie mais à l’anglaise, un truc mais typiquement britannique, le machin UK de chez UK jusqu’au bout des ongles ! Cela donne un film qui est un OVNI complet, un délire hystérique et dopé à l’excentricité, et donc un véritable petit bijou d’humour et de folie.

A la base, il y a Shaun qui est un peu un looser de base. Il habite avec son pote Ed qui est très fort pour imiter les orangs-outangs, et ne sort jamais sans lui. Shaun a une petite copine, Liz, qui en a sa claque d’aller au pub, le Winchester, tous les soirs, et elle le largue. Shaun doit aller voir sa maman, et déteste son beau-père. Petit à petit, une maladie étrange atteint les londoniens, et ils se changent tous peu à peu en zombies. Shaun ne remarque rien tant il est englué dans son quotidien, et quand il réalise ce qu’il se passe, il met un plan en branle pour sauver ses proches. Il récupère Liz, des amis à elle, Ed, sa mère, et le groupe essaie de survivre dans la ville des mort-vivants.

Ajoutez à ce scénario classique de ces films à deux balles, des accents londoniens bien prononcés, des tronches d’anglais bien spaces, des calembours et dialogues irrésistibles et surtout un sens de la dérision parodique qui parfois fait mourir de rire. Et ils éclatent les macchabées à coups de battes de cricket, de tubes en métal, de pelles, de clubs de golf, et ça pisse le sang, ça éclate les entrailles. Mais évidemment, le tout se passe avec cet enrobage flegmatique d’outre-manche qui fait mouche à chaque scène, et qui me fait énormément rire. Aussi quand ils se font passer pour des zombies pour tromper des derniers, et que la mère n’a pas beaucoup d’efforts à faire pour en avoir l’air, c’est l’hilarité garantie.

L’intégration des émissions de télévisions dans le film était aussi un rappel d’anciens films, mais les images finales et les extraits des reportages de l’après-drame sont un vrai moment d’anthologie, digne des morceaux télévisuels déjantés de Robocop. On trouve un tas de trouvailles et de trucs vraiment gonflés dans ce film. Une inventivité, une créativité et une désinhibition qui font un bien fou à côté des blockbusters aseptisés qu’on nous sert à longueur d’année.

.::Matoo
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