Le secret des poignards volants
 
 

21/11/2004
Dans la famille « Tigre et Dragon », ce film en est un rejeton bien digne. Ils ont mis la totale dans les costumes, décors et paysages, chorégraphies des combats et souffle poétique du tout. L’effet global est plutôt réussi, même si certains épisodes de mièvrerie ou de préciosité toute chinoise sont un peu mal gérés. On rigole même parfois à certaines scènes quasi-bollywoodienne. Et quelques longueurs aussi viennent alourdir un peu le film sans pour autant servir la poésie des images.

En tout cas, Zhang Ziyi dans le rôle principal est toujours aussi belle et troublante. Les comédiens au global sont aussi assez bons, et l’intrigue nourrit de bons échanges entre eux. L’histoire c’est qu’en des temps lointains et à une époque assez sombre, deux policiers gradés cherchent à détruire un clan de bandits en servant de la fille aveugle du chef. Un des deux capitaines se fait alors passer pour un cavalier errant et essaie de la charmer. Finalement, son cœur succombe réellement au charme de la demoiselle. Mais il y a beaucoup de retournements de situation qui font que les personnages changent pas mal de camps dans la dernière demi-heure du film.

J’ai surtout aimé deux moments assez intenses et différents du film. Au début dans le bordel, à la décoration somptueuse, quand Zhang Ziyi danse avec un costume incroyable et des manches immenses. La chorégraphie est superbe et impressionnante, et il y a une harmonie incroyable entre la tension de la scène, la virtuosité de la danse et le rythme musical. J’ai aussi été fasciné par la scène de poursuite et de combat avec une kyrielle de gardes dans la forêt de bambous, avec les lances qui fusent dans ce décor vert de toute beauté.

.::Matoo
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