Un film de Paul Haggis
Pays d'origine US
Durée 1h47
Sortie en France 14/09/2005

Avec
Sandra Bullock (Jean)
Don Cheadle (Graham)
Matt Dillon (Ryan)
Jennifer Esposito (Ria)
Brendan Fraser (Rick)

Scénario Paul Haggis et Bobby Moresco
Musique Mark Isham
Production Don Cheadle et Paul Haggis et Mark R. Harris et Robert Moresco et Bob Yari et Cathy Schul
Distribution Metropolitan FilmExport (France) et Lions Gate Films Inc (USA)




 

Collision
 
Les uns rencontrent les autres
 

03/10/2005
Je suis ressorti de là en me disant qu’il s’agissait d’un excellent film hollywoodien, avec ses défauts et ses qualités, mais résolument un bon film. Une pléiade d’acteurs, et de bons acteurs, tellement que c’en est indécent, ils sont tous connus ! Un scénario qui tient la route, une intrigue incroyablement bien ficelée et des ressorts un peu moins huilés, mais à saluer, que ceux de « Magnolia » (et encore moins que « Short cuts » alors). J’ai beaucoup pensé à « Lantana », ce fabuleux film australien, pour l’histoire et ces rencontres de personnages. Et l’originalité du film réside pour moi dans l’habile manière d’instiller le thème du racisme dans toutes les histoires que l’auteur narre. Avec beaucoup d’intelligence, d’émotion et de sensibilité, il évoque plutôt bien les différentes problématiques de Los Angeles (facilement extrapolables) à ce sujet.

Un black mort

Tout commence par un soir, des flics qui enquêtent sur un corps d’un black retrouvé mort d’une balle dans le corps. On est alors projeté dans « Hier », et on suit une petite dizaine de personnages qui se croisent dans la ville. Les actions et interactions des uns et des autres amèneront plus ou moins à ce premier meurtre, et en donnera la clef. Les personnages se rencontrent les uns les autres, et souvent c’est lié à leur couleur de peau, leur situation sociale (ou les deux) etc. On assiste alors à pléthore de saynètes qui rendent plutôt tristes de par leur réalisme et l’impuissance générale des gens face au racisme.

Un scénario excellent

Il faut saluer l’excellence du scénario de Haggis (scénariste et réalisateur du film) qui ne fait pas une fausse note dans cet imbroglio qui s’éclaircit peu à peu. Après comme cela reste du cinéma hollywoodien, j’y trouve des tonnes d’empathie et de bons sentiments qui ne tiennent pas bien la route, et ne concourent pas à la crédibilité de l’histoire.
Mais bon c’est Hollywood, et pour une fois que c’est bien fait et plutôt intelligent, je ne vais pas trop cracher dessus. Tout de même à la fin, j’étais limite agacé par le pathos qui dégoulinait de l’écran (ouh là, je me répète c’est que c’était vraiment trop !).

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