|
Je suis Parkinson .::Jean
Oui je sais, je sais, je n'y vais pas avec le dos de la cuillère mais la façon de filmer de Lars von Trier, le réalisateur du film, est ignoble. Alors oui on va me dire que ça fait style, que c'est pour telle raison, que ça contribue à l'atmosphère du film. Je suis désolé, mais un cameraman parkinsonien ce n'est pas top : ça bouge dans tous les sens, les plans fixes sont mouvants (si si, ce n'est pas une blague) et la qualité de l'image est… granuleuse. Derrière ces critiques bêtement techniques, nous trouvons une histoire. Et quelle histoire ! C'est l'histoire de Selma la gentille immigrée tchèque qui travaille très dur et économise de l'argent pour sauver son fils Gene qui devient aveugle car la maladie est héréditaire. Selma la gentille risque elle aussi de devenir aveugle. C'est tout mignon comme histoire. Oui mais, ca ne tombe pas dans la gnangnantise ou la facilité sentimentale. Non. L'émotion que fait passer Bjork (la gentille et honnête Selma) est pure et vous prend aux tripes (non, ce n'est pas le pop-corn coca que vous avez ingurgité pendant les pub). On ne peut que suivre l'histoire et s'intéresser aux combats de cette mère fabuleuse. Ne comptez pas sur moi pour vous souffler les étapes du film mais tout cela se conclut par un émouvant final. Le film est long à se mettre en route, on commence d'ailleurs par quatre minutes de noir mais ne quittez pas la salle avant le final, vous rateriez quelque chose de très, très fort. Je suis sûr que vous allez me prendre pour un type ronchon mais : Je n'apprécie pas les comédies musicales, pourtant, la mayonnaise a pris. Je n'aime pas particulièrement Bjork mais sa voix et ses chants m'ont transporté. Les fauteuils de mon ciné ne sont pas confortables pourtant j'ai tenu pendant les 2h30 du film. Je suis un être insensible mais j'ai failli laisser échapper une larme. Oui, j'ai aimé Dancer in the Dark. A vous de voir. |
|