Pas de pub vue pour ce film, mais puisqu'il est en italien, j'y suis allé les yeux fermés. Et les ai gardés ouverts pendant toute la durée du film.

Rome ville éternelle

Ettore Scola nous fait découvrir Rome, une journée de la Ville Éternelle. Une suite de petites saynètes, qui commencent avec le Romain qui part tôt pour aller au boulot (du moins le fait-il croire à sa femme), qui passe par le Romain gouailleur, la Romaine militante, le Romain raciste, la Romaine ex-déportée, le Romain clochard, les Romains LGBT, e tutti quanti, et qui finit par une scène mystérieuse. Avec à chaque fois un clin d'oeil à la mentalité romaine, que ça soit fait avec humour, ironie, tendresse ou la froideur du reportage documentaire.

Patchwork sans scénario

L'inconvénient du patchwork de Scola, c'est qu'il n'y a pas de scénario, pas de fil conducteur autre que le déroulement du temps (et une conductrice de bus dans une moindre mesure). Mais vafanculo l'académisme imposé, Scola peut se permettre cette série de cartes postales qui n'ennuient jamais, et qui font découvrir une ville comme on accompagnerait un ami toute la journée pour lui faire découvrir sa ville sans passer par les musées.
J'ai aimé, je conseille vivement à ceux que Rome attire.