Un film de Joe Dante
Pays d'origine USA
Durée 1h30
Sortie en France 10/12/2003

Avec
Steve Martin (Mr. Chairman)
Brendan Fraser (D.J. Drake / la voix de Taz)
Jenna Elfman (Kate Houghton)
Timothy Dalton (Damian Drake)
Joan Cusack (Dusty Tails)

Scénario Larry Doyle - Glenn Ficarra - John Requa
Musique Jerry Goldsmith
Production Bernie Goldmann et Paula Weinstein
Distribution Warner Bros. France




 

Les looney toons passent à l'action
(Looney Tunes : back in action)
 
Drôle, épique et distrayant
 

25/12/2003
L’histoire

C’est un scandale ! Daffy, le célébrissime canard compagnon de Bugs Bunny vient de se faire virer par la Warner suite à une pitoyable crise de jalousie en pleine réunion avec les frères Warner. Suite à cela, La responsable de la comédie tente de remodeler l’image de Bugs afin de la rendre compatible avec les attentes supposées des spectateurs.
Heureusement, le hasard faisant parfois bien les choses, le canard et le lapin vont se retrouver côte à côte dans une aventure épique dont l’enjeu se résume simplement : empêcher le perfide Mr Chairman, patron de la multinationale ACME de mettre la main sur un diamant aux pouvoirs surnaturels.

Une comédie distrayante et colorée

Les « Looney Toons passent à l’action » n’est pas un dessin animé mais un film comportant des personnages dessinés. Le mélange , plutôt réussi, souffre parfois cependant de légers décalages dans les regards mais rien de bien grave. Le même procédé avait été utilé dans "Qui veut la peau de Roger Rabbit" ou encore "Space Jam".
La plupart des gags font mouche et l’on regarde avec plaisir jubilatoire le quatuor formé par Brendan Fraser, Jenna Elfman, Bugs et Daffy se promener sur la moitié du globe en affrontant les sbires envoyés par l’effroyable Chairman (Steve Martin).
Nous retrouvons aussi, pour notre plus grand bonheur, nos personnages préférés : Coyotte, Titi et ‘ros minet, Elmer ou encore l’inimitable diable de Tasmanie. Les courses poursuites s'enchainent, les bombes explosent, et les images d'Epinal fusent tout comme les allusions cinématographique.

Un portrait des majors au vitriol

Joe Dante dresse par ailleurs un portrait au vitriol des studios hollywoodiens : manque de créativité, tendance au politiquement correct, manque de confiance envers les acteurs, versatilité, frivolité, vénalité, stupidité. Il ne leur épargne rien.
Visiblement, cela a dû être réciproque si l’on en croit l’interview qu’il a accordé au nouvel observateur dans laquelle il se plaint d’un combat de tous les instants avec les cadres du studio : non, Daffy ne dancera pas le hip hop ! Le cauchemar fut tel qu’il envisage de prendre un peu de recul avec la réalisation.

Vous voulez rire ? Allez le voir !

.::Jean
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