L'histoire en bref:
Sean (Vin Diesel) participe activement à l'arrestation d'un chef de cartel mexicain. En représailles, sa femme est tuée. Et un nouveau cartel se met en place, dirigée par un certain Diablo. Sean n'a plus rien à perdre et veut donc jeter ce Diablo derrière les barreaux. Et comme en plus il est pas content, va y avoir du sport!

Donc revoilà Vin Diesel, plus bodybuildé aux hormones que jamais (Stallone est Billy Elliot à côté). Et c'est un type bien, qui défend la côte ouest contre la drogue. Il veut la perte de 2 cartels de la drogue (et comme c'est un gars bien, il va y arriver -- oups, spoiler!). Mais quand on lui bute sa femme, il est pas content, pas content du tout, et s'énerve un peu rapidement quand on lui cherche des noises.

Du coup, l'intérêt du film réside dans les scènes de fusillades. Une seule potable, à mon goût. N'essayez pas de trouver dans ce film un scénario original, il est épuisé jusqu'à la moelle (pas bien grosse, la moelle). N'essayez pas non plus de détecter un jeu d'acteur. Diesel a dû lire les répliques une après l'autre avant de les prononcer, il est d'une crédibilité nulle. Humaniste, tendre sous ses airs de brute, brouillon? Euh... Disons mauvais.

Le film n'est qu'un amas de fusillades, de bastons, de guet-apens et de langage cool de quartiers downtowns, yo man you cocksucker! Même pas de suspense, l'humour oublié, les dialogues niaiseux, les expressions des acteurs à côté de la plaque, l'histoire qui tient debout malgré tout ça, et le bon sentiment qui pue à la fin du film.

Si vous n'aimez pas les films de combat façon Stallone, n'y allez que pour voir les pubs qui précèdent le film. Si vous aimez Stallone, allez louer Cliffhanger, il y aura plus d'adrénaline.