Un film de Brad Silberling

Avec
Nicolas Cage (Seth)
Meg Ryan (Maggie Rice)
Andre Braugher (Cassiel)
Dennis Franz (Nathalie Messenger)
Colm Feore (Jordan)
Robin Bartlett (Anne)
Sarah Dampf (Susan)
Joanna Merlin (Teresa)
Rhonda Dotson (la mère de Susan)
Nigel Gibbs (le docteur)

Scénario Dana Stevens
Production Atlas Entertainment
Distribution Warner Bros. France




 

La cité des Anges
 
A éviter
 

20/02/2003
Quelle ne fut pas ma surprise, en m'asseyant devant La Cité des Anges, de découvrir que ce film dont je ne savais rien est le remake du superbe film de Wim Wenders, Les Ailes du Désir. Je parle de surprise, je devrais en fait évoquer les craintes qui m'ont alors assaillies (craintes qui se révéleront justifiées).
Ce film (passé inaperçu à sa sortie en salle) allait-il rendre justice à la poésie, la grâce contemplative, le mystère qui font de l'original un chef-d'oeuvre ?
Evidemment non.
Film céleste qui se passait d?explications simplistes et faciles, Les Ailes du Désir flotte à des milliards de pied quand La Cité des Anges, pâle tentative de copie, édulcorée par une volonté « grand public » se perd dans la niaiserie.

Seth est un ange, gardien. Adoucissant la vie des humains, ou leur mort. Ses qualités d?empathie ne sont pourtant que mentales. Les anges ne goûtent pas à proprement parler, à la vie. Les secrets de nos sens leur sont étrangers. Pourtant, lorsque Seth rencontre, lors de l'une de ses missions, une jeune femme chirurgien, il découvre un amour submergeant tout ce qu'il a connu jusqu'alors. Un sentiment pour lequel il souhaiterait presque renoncer son immortalité.

Nicolas Cage a beau être beau comme un ange et diablement touchant, il reste qu?il se bat tout seul pour sauver ce film désastreux et scotché pour son malheur aux standards hollywoodiens.
Passe encore que notre bel ange tombe amoureux de Meg Ryan, mais on demande grâce quand les anges sont réduits à un club de créatures en imper noir qui se réunissent au lever et au tomber du jour à l?appel du Maître ! ! ! ! !
Et que dire de la reprise maladroite de la scène de la bibliothèque ? De la transformation de la rencontre entre l?ange et l'acteur en celle de Seth et Messinger, ange déchu par choix qui fait la description lamentable du cercle des anges comme un vulgaire club justement (« tu passes tes journées dans es bibliothèques, ? Vous vous réunissez toujours sur la plage au lever du soleil ? ») Par pitié, n'en jetez plus ! ! ! ! !

Le pire reste la fin, qui réduit encore ce film désespérant à une banale histoire d'amour lacrymale garnie d'une morale à 2 sous sur l'amour et sur la vie (mieux vaut une nuit d'amour qu'une éternité sans avoir connu ce noble sentiment ? La vie, c'est bien, même si tu meurs à la fin).

Même pas décevant, ce film est tout juste à éviter.


.::Sophie
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