Un film de Michael Cuesta
Pays d'origine USA
Durée 1h37
Sortie en France 15/01/2003
Sortie Mondiale
00/09/2001

Avec
Paul Franklin Dano (Howie Blitzer)
Bruce Altman (Marty Blitzer)
Billy Kay (Gary)
James Costa (Kevin Cole)
Tony Michael Donnelly (Brian)
Tatiana Burgos (Copine de Marty)
Brian Cox (Big John Harrigan)
B. Constance Barry (Anne Harrigan)
Walter Masterson (Scott)
Brad Silnutzer (Henry)

Scénario Michael Cuesta - Gerald Cuesta - Stephan M Ryder
Musique Mark Wike
Production Michael Cuesta - Rene Bastian - Linda Moran
Distribution Gemini Films

Sur le Web
Site officiel
LIE




 

LIE Long Island Expressway
 
Au hasard d'une rencontre, l'identité se trouble
 

16/01/2003
En lisant le synopsis, déjà, je me disais que j’avais déjà lu ça quelque part.
Pendant les quelques jours qui me séparaient de la projection chez UFD, je réfléchissais. Et pendant la projection, le nom de Roger Peyrefitte me revint comme une ganache en pleine tronche. Roger (regretté depuis 2000) avait écrit ce livre qui, adolescent, me fascinait sexuellement et philosophiquement. C’était un livre mineur mais marquant pour un adolescent de 13 ans : Roy (1979 éd. Albin-Michel).

L’histoire est quasi similaire et j’ai été étonné que personne n’ait fait le rapprochement. Un jeune adolescent rencontre dans des conditions un peu particulières un homme bien plus âgé que lui et cette rencontre va le troubler. Le garçon ici s’appelle Howard, l’homme, Big John. Il ne le sait pas encore mais sa vie va prendre une toute nouvelle tournure en quelques jours.

Howard, 15 ans, est très attiré par son copain Gary, tapin de service qui rêve de se casser de cette petite ville pourrie. Mais voilà, Gary n’est pas du genre à affronter les choses, il les fuit. Les deux jeunes gens sont accompagnés de deux autres zigotos aussi mal lunés l’un que l’autre. Ils passent leurs journées à s’occuper en cambriolant les maisons haut de gamme.
Le jour où Gary a accumulé suffisamment d’argent, il abandonne la bande et fuie de Long Island pour les terres prometteuses de Californie. Howard se retrouve alors seul avec un père en prison, sa mère étant morte sur le L.I.E. et ses copains qui l’abandonnent.
Reste Big John à qui Howard dois encore le remboursement d’une arme que Gary a dérobé.

Pour un premier film, on pouvait applaudir des mains. Des moments de rires, de tristesse et de bouleversantes émotions vous prennent comme ça. Le sujet peut paraître dérangeant voire même provocateur, mais loin de là. Le traitement apporté par Cuesta est plein de maîtrise et le vulgaire ni l'offensant n’a eu sa place sur l’1h40 de film.

Vraiment, courrez-y !

.::Dan
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