Un film de Christopher McQuarrie
Pays d'origine USA
Durée 1h59
Sortie en France 20/12/2006

Avec
James Caan (Joe Sarno)
Benicio Del Toro (Longbaugh)
Taye Diggs (Jeffers)
Henry Griffin (P Whipped)

Scénario Christopher McQuarrie
Musique Joe Kraemer
Production Kenneth Kokin
Distribution SND

Sur le Web
Site officiel
http://www.wayofthegun.com/




 

Way of the gun
(The way of the Gun)
 
Débuts prometteurs du scénariste de The Usual Suspects
 

26/08/2002
Rien de bien neuf

Deux gangsters plutôt ratés kidnappent la mère-porteuse du fils d'un magnat du pétrole (entre autres) et se retrouvent traqués par une bande d'affreux très sérieux dont les armes pètent sec.

Un polar violent dans le vent

Intro étonnante : les 2 héros provoquent une baston dont ils n'ont aucune chance de sortir indemnes : après ce don de sang sauvage, Mr Parker nous explique que son partenaire et lui vivent de dons (justement) de sang, et de sperme. Où est le rapport précisément ? Le décor est néanmoins planté : Parker et Longdaugh (le 2° larron) sont des mecs qui vont jusqu'au bout.

The way of the gun reprend les éléments qui ont fait la fortune et parfois l'échec de films comme Fight Club, Gangsters, Sex & Karaoké, Snatch, et dont on peut se hasarder à dire que Pulp Fiction est le précurseur : la recette polardesque coups de feu/ humour et dérision dont les émules se comptent par dizaines.

Reste la distribution intéressante, entre les valeurs sûres auxquelles on fait à nouveau appel (on pense à James Caan, vu récemment dans The Yards) et les jeunots qui montent (Benicio del Toro, aussi félin que dans Snatch, Ryan Phillippe, qui a pris de la bouteille - et de l'épaisseur - depuis Souviens-toi l'été dernier, Juliette Lewis abonnée aux rôles de perturbée, touchante).
La présentation des personnages, quoique sommaire, est efficace, le scénario, quoique déjà vu, est appréciable. Cela dit, certains protagonistes tombent carrément dans les clichés.

Quant au final, que l'on renifle à 10 kilomètres, il n'est pas sans rappeler celui de Butch Cassidy et le Kid. Normal, le film est une hommage à ce lassique. Certes, Benicio del Toro n'est pas Paul Newman, et Ryan Phillippe pas Robert Redford, cependant leurs singularités respectives donnent un charme trouble et un certain panache à la scène ultime.

Un film de bonne facture, très plaisant.

.::Sophie
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