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Quand Sir William Shakespeare est porté sur grand écran, le très distingué Kenneth Brannagh n'est généralement pas loin. Le réalisateur commet avec Peines d'amour perdues son énième adaptation (mais pas la meilleure) d'une œuvre du célèbre dramaturge anglais après entre autre le superbe Beaucoup de bruit pour rien, Henri V ou encore Hamlet.
Encore une fois, il endosse l'un des rôles principaux.
Synopsis
Dans le royaume de Navarre. Le jeune et séduisant Roi fait avec ses 3 fidèles camarades le serment très solennel et officiel de renoncer à toute frivolité pour s'astreindre pendant 3 ans à l'étude la plus volontaire et sérieuse.
La nouvelle fait rapidement la une de tous les journaux télévisés et parvient même jusqu'aux charmantes oreilles de la jeune princesse de France.
C'est l'intention qui compte
La belle (Alicia Silverstone en princesse française !) débarque par ailleurs en Navarre pour motif très officiel. Bien évidemment suivie de ravissantes suivantes, nos quatre nymphettes auront tôt fait d'entrer dans la danse et détourner le quatuor masculin de son vœu chaste et pieux.
Kenneth Brannagh a-t-il avec cette plaisante comédie musicale, l'intention de renouer avec le succès de Beaucoup de Bruit pour rien ?
Présentant logiquement le classique schéma Shakespearien (intrigue, quiproquo / contrariété, issue) flanqué d'amour sincère, de franche camaraderie et de noblesse… Peines d'amour perdues semble cependant plus léger et moins fouillé que sa précédente comédie (BBR). Ce n'est qu'une impression ?
La forme choisie, le "musical", y est pour beaucoup. Cependant l'exploiter dans la forme la plus classique des comédies musicales des années 60 (avec une pointe de nostalgie) est une discipline à laquelle Brannagh se plie avec un certain panache même si le résultat n'est pas des plus convaincants.
Mièvre à souhait, drôle, prévisible et apparemment inconsistant, Peines d'amour perdues est cependant sucré comme un bonbon acidulé.
Un peu d'amour et de légèreté dans un monde de brutes.
A vous de voir…
.::Sophie |