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Synopsis
1766. Le Gévaudan est secoué par les assauts répétés et sanglants d'une mystérieuse bête qui déchiquète femmes et enfants. Battues, sermons et incantations n'y peuvent rien et l'histoire remonte rapidement aux oreilles de la Cour soucieuse d'apporter une réponse rapide à l'agitation provoquée. La réponse chevauche sous les traits de Grégoire de Fronsac, libertin notoire et naturaliste du Roi.
La légende du Gévaudan est la grosse production française de l'année
La Pacte des loups était annoncé comme l'événement Français 2001. Le budget, le casting, la carte de visite naissante mais ultra prometteuse de Christophe Gans son réalisateur (suite à Crying Freeman) créditent l'hypothèse.
Et en effet, le pari est réussi, les spectateurs se jettent dans les salles (2 millions d'entrées en une semaine). Oui, mais…
Déception
Je ne dirai pas que je n'ai pas aimé ce film, ce serait purement démago. La qualité visuelle, le plaisir à l'idée de retrouver Vincent Cassel, Monica Belucci, Samuel Le Bihan (génial dans Total Western, starisé depuis Jet Set), Jean Yanne, de (re)découvrir Jérémie Rénier (Faites comme si je n'étais pas là), l'aventure épique promise par le Gévaudan sont autant de raison de voir ce Pacte des Loups.
Cependant, cela n'empêche pas les déceptions.
Déception au niveau des personnages, d'abord parce qu'il est évident que ces derniers passent au second plan dans le film, tout dévoué à la cause des effets spéciaux. Emilie Dequenne est transparente, particulièrement parce que son rôle est inconsistant. Le Bihan, en Grégoire de Fronsac, malgré les efforts de l'acteur, est parfois peu crédible. Cela dit il est certain qu'au final il est plus abordable.
Car bien évidemment, le film est destiné à plaire au plus grand nombre. Au prix de certains sacrifices : il doit y en avoir pour tous les goûts.
De fait, Gans accumule les effets de mise en scène (accélérés, ralentis, arrêts sur image…), les effets spéciaux, les scènes de combat (le rôle de Dacascos notamment aurait pu être etoffé d'une autre manière).
Il reste un sujet de légende, des décors somptueux, et Cassel et Belucci, ambigus et troublants.
.::Sophie |