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Un film de Anahi Berneri
Pays d'origine argentine
Durée 1h35
Sortie en France 19/04/2006

Avec
Juan Minujin (Pablo)
Mimi Arduh (La tante)
Mónica Cabrera (L'assistante sociale)
Javier Van De Couter (Martín)
Carlos Echevarría (Nicolás)

Scénario Anahi Berneri et Pablo Pérez
Musique Leo Garcia et Martin Bauer





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Cette oeuvre a été notée 4

Un año sin amor
 
Intéressant et stimulant
 

28/04/2006
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Il s’agit du film pédé du moment, et vous me connaissez, moi quand on me prend par les sentiments… En outre, c’est un film argentin, et je me suis donc régalé de cet accent si particulier (et plaisant) des personnages. Il s’agit surtout d’un très bon film, et qui relève l’incroyable challenge de parler de la séropositivité, de l’homosexualité, du SM même, et le tout en suivant la destinée d’un écrivain gay de Buenos Aires de 30 ans en 1996, à ce curieux tournant de l’histoire du SIDA, au moment où les trithérapies commencent à agir. Le défi n’est pas simplement d’évoquer tout cela, mais vraiment de le faire comme cela ne l’a pas été avant, sans mièvrerie ou voyeurisme, sans verser dans le glauque ou l’artiste suicidaire, au contraire avec une histoire simple, linéaire et authentique.

Un roman autobiographique

Le film est basé sur un roman autobiographique éponyme de Pablo Pérez, ce qui aide sans doute à rendre l’œuvre si « pure » et digeste malgré tout ce qu’elle véhicule. On suit donc la vie de ce jeune homme, Pablo Pérez, écrivain non publié, qui est séropositif, vit avec sa tante dans un appartement qui appartient à son père. Ses défenses immunitaires vont défaillantes, et il refuse les nouveaux traitements, car il s’en méfie. Il voit ainsi sa vie lui échapper, et il pressent une mort à court terme, qu’il veut transcender dans un roman sous forme de journal intime. C’est ce journal qui narre cette « année sans amour ».

Il tente de trouver l’âme sœur en faisant passer des petites annonces dans les journaux gays, et puis il décide aussi d’explorer le milieu SM cuir qui l’attire énormément. Il y fait la connaissances d’amants, de mentors et essaie de se (re)trouver dans tout cela.

Un film sur un homme

Evidemment on retrouve des scènes de cul, mais ce n’est pas non plus l’objectif du film qui joue des clairs-obscurs plutôt que de la crudité. J’ai vraiment surtout aimé le fait que tout l’histoire soit présenté de manière si réaliste, et sans jugement de valeur aucun. On comprend à la fois le désespoir relatif de l’écrivain qui se sent défaillir, mais aussi sa quête d’amour, ou sa recherche de lui-même dans les relations qu’il entreprend. Le film ne joue pas sur le registre pathétique et non plus sur l’homosexualité « spectacle », mais vraiment sur un homme, Pablo Pérez.

Ce n’est pas non plus le chef d’œuvre des chefs d’œuvre, mais il s’agit là d’un film vraiment novateur, intéressant et stimulant. Cela change des films de tapioles habituels ou des Almodovar, donc ça vaut le coup d’y jeter un œil et de se forger une opinion.


.::Matoo
   
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