Fable écolo: les tanukis vivaient jusqu'ici en harmonie avec les hommes. Mais un jour, la verdoyante montagne de Tama est ratiboisée pour y construire une ville nouvelle. Le biotope des chiens-viverrins est en jeu, ils vont devoir se défendre. Avec le Grand Art: celui de la transformation, en tout et n'importe quoi, pour faire fuir les hommes. Sauf qu'il n'est pas dit que les histoires de fantômes fassent encore peur aux humains d'aujourd'hui.

Manque d'intérêt

Autant aller voir ce film après l'expo sur les Yokaï, on comprend mieux certains passages. Déjà, on ne s'étonne pas de voir sur l'affiche du film les couilles bien pendantes du tanuki. Ensuite, ça illustre agréablement le petit cours reçu à la Maison de la Culture du Japon. Et puis surtout, ça double l'intérêt d'un anime qui en a bien besoin... Parce qu'au-delà de l'intérêt pour le fantastique japonais, l'histoire en elle-même manque sérieusement de poésie et de rythme. On dirait vraiment un anime à destination des mômes. M
anque de pot, la salle de l'UGC était bourrée de geeks et de copines-moches-de-geeks à 20h (thématique "chaque pot a son couvercle"). Donc je ne devais pas être le seul à regarder ma montre toutes les dix minutes, me demandant si ça allait sérieusement se dynamiser à un moment.

Pas convaincu du tout, donc, même si on a droit à quelques scènes très jolies (c'est un anime qui a 12 ans, ne pas attendre d'images de synthèse époustouflantes, c'est du dessin traditionnel mais réussi). A voir pour le folklore, quoi.