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Garden State
 
 

23/04/2005
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Cela faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, le générique de fin a surgi et j’ai été stupéfait, je pensais sincèrement que le film venait de commencer. Avantages et inconvénients de ce genre de sensations…

J’ai été rapidement captivé par l’ambiance et le style que ce jeune acteur/réalisateur distille dès les premières minutes. Le cadre, les personnages, les thèmes, la musique, on est bien dans un film de « génération », et une tranche dont on parle peu finalement : les « 26 ans ». Autrement dit, un film qui narre l’histoire de jeunes gens qui commencent à bosser et à devenir indépendants. Des personnes qui sont encore jeunes, barrées et insouciantes, mais toujours attachées (financièrement, physiquement, affectivement) à leurs nids familiaux. On est aussi dans un film américain indépendant classique dans le traitement du scénario et des personnages.

Mais tout cela est justement trop estampillé « indépendant » pour vraiment décoiffer ou réellement susciter un intérêt majeur. On reste dans l’originalité certes, mais dans une qualité de tournage et de réalisation tout à fait moyenne, le tout étant largement épicé par les excellents comédiens et Nathalie Portman (qui est fabuleuse). Du coup, c’est plaisant, on le laisse facilement porter par cette narration moderne et psychologisante à souhait.

On aime bien les histoires de freaks comme dans « Donnie Darko » ou bien « American Beauty », et là on en trouve une belle brochette. A commencer par le héros, Andrew Largeman, qui est sous médocs depuis ses dix ans (Lithium, anti-dépresseurs et compagnie). Le traitement est prescris par son père qui est aussi psychiatre.

La mère d’Andrew meurt au début du film, et c’est la raison pour laquelle Andrew retourne dans sa ville natale. Il passe quelques jours là-bas chez son père, pour l’enterrement. Il décide d’arrêter les médocs, il sort alors enfin la tête de l’eau et recommence à ressentir des émotions. Lors des funérailles, il rencontre un pote d’enfance, et ainsi il renoue avec quelques anciens camarades qui ont eu des destinées assez singulières (entre un inventeur rentier et un fossoyeur…). Il fait aussi une rencontre inopinée avec Nathalie Portman qui est une jeune nana un peu timbrée et qui m’a fait pensé à Kate Winslet dans « Eternal sunshine of the spotless mind ».

Ce portrait de post-ados est plaisant, et on sourit à quelques blagues ou bizarreries de ces beatniks des temps modernes. Mais rien de transcendant… les drogues sont aussi diverses de banalisées, on vogue alors entre des jeunes paumés qui loosent et des adultes en devenir qui cherchent leur place dans la société. Heureusement, Nathalie Portman et Zach Braff forment un couple de ciné qui fonctionne très bien, et qui délivre une émotion touchante et authentique. Peter Sarsgaard (qui jouait aussi dans « Dr Kinsey », l’amant de Kinsey, et dans « Boys don’t cry » un rôle beaucoup moins cool mais avec beaucoup de talent), qui a vraiment un charme dingue, tire aussi bien son épingle et réussit à donner vie à ce récit plutôt décousu.

Un chouette premier film donc, mais pas une révolution.


.::Matoo
   
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