Synopsis

Michael, Skip et P'tit Louis s'entraînent dans leur voiture à réaliser une prise d'otages.
Pas très concluant.
Pourtant, ils s'en vont finalement séquestrer le producteur auquel Skip, apprenti scénariste, a envoyé 7 exemplaires de son œuvre : Jeu de Cons.
Lequel producteur, Perron de son nom, qui n'a par ailleurs plus une tune, a lui-même kidnappé sa fille.
La suite est aussi dans le scénario…

Dans la veine des nouveaux polars

C'est noir, c'est drôle, c'est plutôt bien foutu et ça ne se prend pas au sérieux.
La mise en scène lorgne vers Pulp Fiction ou Snatch, avec des effets qui rythment le film et accentuent le comique de certaines situations, et les acteurs sont excellents.
Les références sont multiples et tournées en dérision.

Michael (Jean-Michel Verner) se prend pour le fils spirituel de Bebel et Bruce Willis, c'est parfois agaçant mais souvent drôle. Diefenthal joue une fois de plus le rôle du gentil dépassé par les événements.
Et il y a surtout Anthony Delon, méconnaissable dans le numéro réjouissant du naïf. C'est bien lui le comique de l'histoire. La scène dans laquelle une apprentie actrice, qui "le prend" pour Anthony Delon, lui fait l'éloge de "Monsieur son père" avec lequel elle a tourné une scène, est relativement amusante.
Patrick Chesnais vient compléter cette sympathique distribution dans le rôle du flic sage et expérimenté, féru de pêche et flanqué de sa nièce, une fliquette novice casse cou.

Jeu de cons est très sympa, l'idée de départ amusante et originale. Malheureusement, le scénario, confus, se disperse et s'essouffle sur la seconde partie du film. Dommage.

Pourtant on rit (même si ce n'est pas toujours très fin ou très original) et le temps passe vite.

Une divertissante comédie policière.