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Soufflé gonflant…
Au début, une idée prometteuse : l'hôtel le plus cheap d'Angleterre, dans tous les sens du terme, quasiment accolé à une centrale nucléaire, géré par un hurluberlu de première (Mr Coît) à la tête d'une petite bande de joyeux tarés.
Débarquent dans l'hôtel des clients (ce qui n'est pas si ordinaire que l'on peu croire), et bientôt la star italienne Gina (Tortelli) Carbonara, qui a planté son fiancé, un bel italiano fougueux (cocorico Vincent Cassel) au pied de l'autel et recherche discrétion et intimité.
Ne vous emballez pas, le soufflé retombe en moins de 5 minutes
Le temps de se rendre compte que l'on se trouve devant un navet et que puisque on a dérangé tout le monde pour être bien placé, on va devoir subir ce film soporifico-horrifique pendant près d'une heure trente.
Alternative scénaristique : notre foi aveugle dans un film anglais qui réussit une petite sortie en France, avec dans un rôle (certes) secondaire Vincent Cassel nous pousse à rester assis dans notre fauteuil plutôt inconfortable dans une petite salle déserte puis désertée, dans l'espoir (vain évidemment) que 5 minutes géniales viendront sauver le film.
Malheureusement, on finit par se dire qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion, que la farce est ratée, lourde et cependant inconsistante.
Au secours…
Trop c'est trop. Et voilà comment un film délirant se transforme en débilité radioactive.
Le scénario est inexistant, l'humour s'autodétruit comme les messages de Mission: Impossible tellement il est insistant, les personnages sont cul-culs.
C'est du vu et revu dans la manière de traiter le sujet (rire gras, bête et même pas drôle, facile). Une Gina Tortelli Carbonara par ci, un Gino Spaghetti Bolognese par là, 2 ou 3 poissons radioactifs, quelques blagues salaces, des situations ridicules censées faire rire, du vomis, de la dérision et du 250° degré, voilà toute l'essence de ce film. Pas grand chose donc.
Le méchant papa coiffeur de Coup de Peigne (désolée j'ai oublié le nom de l'acteur…) a sauvé les meubles puisqu'il est parvenu à se sauver après quelques minutes de film.
Ce n'est pas notre cas. Au mieux on s'en sort avec un dégoût profond du poisson. Au pire on court aux toilettes gerber (Cf. le vomis vert).
En bref, on s'emmerde pendant 1h30.
.::Sophie |