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Je regarde souvent le monde avec de yeux de faux enfants souvent capables de s’émerveiller devant des images, des couleurs, des histoires pour bambins qui ennuient mon entourage.
Mais là, pour Chicken Little, la sauce n’a pas pris. Il faut dire que la morale est plus que contestable.
L’intello, le gros PD et la moche
Le début commençait pourtant bien : une vue de près d’une petite ville aux couleurs chatoyantes, enfantines, et un héros trognon et malchanceux.
Mais l’histoire ne dure pas que dix minutes et le soufflet retombe bien vite. Les personnages se révèlent progressivement de plus en plus insupportables. Un petit poulet intello forcément malingre et nécessairement ami avec une nana tellement moche qu’elle n’a pas de copains et un porcinet obèse rose pétasse fan de Barbara Straisand. L’intello, la moche et le gros PD en quelques sortes. Et bien moi, cela ne m’a pas plu.
Ajoutez à cela de nombreuses allusions incompréhensibles pour des marmots de 8 ans. Je pense par exemple à l’invasion inspirée de la "guerre des mondes" de Spielberg dont l’entrée leur était, de mémoire, interdite ou fortement déconseillée.
La référence est d'ailleurs amusante. Une ratage qui s’inspire d’une daube. N’est pas Pixar qui veut.
.::Jean |