Comment des imposteurs se faisant passer pour des chasseurs de sorcières et autres êtres maléfiques se retrouvent face à une vraie forêt ensorcelée, dans l'Allemagne de la fin du XVIIIe siècle. L'esprit rationnel des Lumières servait à se faire de l'argent sur le dos des crédules, il faudra maintenant mettre de côté son savoir si on veut sauver sa peau. Et résoudre le mystère de la dizaine de jeunes filles qui a disparu du petit village de Marbaden.

Un film au format conte de fées

Terry Gilliam nous sert un film au format conte de fées, plein de ces sortilèges, maléfices et vieilles légendes. Avec une maîtrise tiptop de la mise en scène, on prend son pied à voir des bouleaux marcheurs, des chevaux antropophages et des bonshommes de pain d'épices.

Frémissant à souhait

Reste par-dessus le scénario et les acteurs. Là, c'est moins tiptop. Matt Damon a beau sortir une énième fois son jeu de séducteur, ça commence à s'user, et ma crédulité n'est pas suffisante. Les autres acteurs manquent eux singulièrement de profondeur, en imposent vraiment trop peu. Une Angelika femme-rebelle très banale, un Jakob Grimm fadement caricatural, et une sorcière (Monica Belluci) que j'ai déjà vue plus envoûtante...

Beaucoup de fadeur

Rien de nul à chier dans ce film, rien de vraiment mauvais, mais beaucoup de fadeur. Il aurait fallu un Tim Burton aux commandes.