Jacques Villeret, Gérard Darmon et Gérard Lanvin : un trio qui fleure bon la comédie française lourdingue. Pourtant, ce n’est pas à un machin poussif post mortem auquel nous assistons mais à plus d’une heure trente de comédie à l’intrigue bien sentie et aux acteurs formidables.

Histoire banale

Le prétexte à l’histoire est banal. Après un cambriolage qui a mal tourné, le quatrième membre de l’équipe de voleurs a écopé de 25 ans de prison.
Ses trois compères, qui ont réussi à prendre la fuite, mènent une vie minable : du brocanteur à Montréal, à l’agent immobilier raté en passant par le vendeur de voiture aux hormones fleurant le mâle gougnafier mais attentif à son apparence.
Mais un jour, max, le tolar, meurt et leur envoie un message : jauger son fils pour savoir s’il est digne de recevoir une part du magot qu’il avait réussi à conserver au nez et à la barbe des forces de l’ordre.

Rebondissements et trio du tonerre

Les trois ex-bandits font la rencontre d’un fiston tout ce qu’il y a de plus correct, tentant de faire publier son livre et subsistant en étant guide dans la maison de balzac.
La méfiance entre les trois amis va engendrer des situations toutes plus catastrophiques les unes que les autres jusqu’à un nouveau braquage…

En dévoiler plus reviendrait à vous gâcher de très belles et amusantes surprises. À voir pour passer un pur moment de détente.