Bonne nouvelle, Annie Girardot est de retour à l'écran. Dommage qu'on la cantonne à des rôles de vieille maintenant.
Mauvaise nouvelle, Juliette Binoche a forci, ce n'est plus la Julie de Trois Couleurs: Bleu.

A part ça, Daniel Auteuil et sa femme, Juliette Binoche, reçoivent des cassettes vidéo anonymes, où on leur fait comprendre qu'on les observe. Et ces cassettes sont accompagnées de dessins d'enfant morbides. Daniel Auteuil a bien un soupçon, mais après tant d'années...

Prix de la mise en scène au festival de Cannes 2005!

Ce film dégage une atmosphère rapidement étouffante, où se mêlent le mensonge, la culpabilité, l'énervement, la colère et la lâcheté. Tout ça, oui. Mais là-dessus, on nous sert du Auteuil typiquement Auteuil et du Juliette Binoche plutôt banale. Rien d'extraordinaire, ces personnages s'effacent donc presque derrière l'histoire: eux ou d'autres, qu'importe. Et les scènes au ralenti ou redondantes permettent aux lents du bulbe comme moi de s'assurer d'avoir tout bien compris. C'est pratique, pas chiant, mais pas enthousiasmant.

Reste donc l'ambiance et bien sûr Annie Girardot. Voilà les deux arguments qui pourront vous pousser à aller voir ce film.