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L'histoire d'une maison d'enfants, un de ces institutions crées au sortir de la guerre pour accueillir les enfants de déportés ou eux-mêmes rescapés de la déportation. Celle-ci est gérée par Agnès Jaoui, et est confrontée au retour des survivants des camps de la mort. Une petite histoire sous forme de tranches de vie.
Un film orchestré par Agnès Jaoui
OK, j'avoue, j'aime pas Agnès Jaoui, sauf dans le seul film où elle a un rôle désagréable, Comme une Image. Donc ici, j'ai pas aimé son rôle. Ce film, en utilisant un sujet grave, fait pourtant dans l'aussi facile que Les Choristes. C'est plat, l'ébauche de profondeur liée à l'évocation de la place de la religion pour les déportés juifs ne va pas bien loin, elle sert davantage le scénario que la réflexion.
Sinon, on vogue de clin d'œil en expression vintage (tantôt, bécot, bath,..). Rien de bien passionnant. On se fait chier sec, c'est même pas super émouvant, alors que le sujet rendait ça assez facile!
Ou bien alors je me suis laisser obnubiler par mon idée fixe sur Agnès Jaoui (quoique... y'a pas de hasard, c'est bien elle qui accepte ou refuse un rôle), ou bien je n'ai pas pu comprendre ce que seul un Juif peut comprendre, mais bon dans ce cas, je vois pas l'intérêt de sortir ça en salle. Et c'est un peu trop facile de traiter ce sujet douloureux comme on veut, c'est autre chose que de bien le traiter. Même si ce film me paraît très bien documenté. Même si l'intention était forcément louable. Ça ne doit pas suffire à faire un film, ça ne suffit qu'à faire un documentaire.
J'ai pas aimé, voilà. Chiant, plat et arrogant dans le fond.
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