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Almodóvar, c'est le dernier cinéaste en date qui m'ait fait pleurer dans une salle de ciné, avec Tout sur ma Mère. Il n'a donc plus rien à me prouver, il est bon, très bon, point. Et peut du coup s'amuser à aller sur des scénarios complexes, imbriqués et tordus.
Rédécouverte du premier amour
Ignacio retrouve Enrique, son premier amour, du temps du collège. Aujourd'hui, l'un est acteur au chômage, l'autre est réalisateur en manque d'inspiration personnelle, et la nouvelle qu'Ignacio a écrite pour lui va justement être l'occasion d'un retour derrière la caméra. Suivront deux mises en abyme, et pour la suite, vous verrez bien, puisqu'il est écrit que vous irez le voir si vous n'êtes pas allergique.
Gael Garcia Bernal fascine
L(es)'histoire(s) captive(nt) le spectateur, l'acteur Gael Garcia Bernal fascine tout le monde et en envoûte la plupart, et la bande originale se charge du reste, ite missa est, Amen. Por su culpa, on est scotché dans son fauteuil, sacré Pedro.
Une petite frustration quand même: quand Gael Garcia chante Quizás, Quizás, Quizás, on aurait sans doute préféré que ça durât plus longtemps que ces quelque 30 secondes. Wong Kar-Wai avait su être plus hypnotisant avec cette musique dans In The Mood for Love.
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