 | |
Clément Mathieu (Gérard Jugnot) est nommé pion dans un internat de la région lyonnaise. Un internat dirigé par Rachin (François Berléand), un mec aigri, violent et opportuniste, et donc les élèves sont 60 enfants difficiles, mais soumis à une discipline de fer, selon le modèle "action... réaction" (on dirait aujourd'hui selon le modèle de la gifle de Bayrou, mais en plus violent). Sa passion de la musique va permettre à Mathieu de pousser des montagnes, cela dit, et de monter une chorale, révélant au passage des caractères tout autres chez les enfants que ceux que Rachin avait jusqu'ici poussés à s'exprimer.
Du sentiment et de l'émotion
Alors oui, ce film a une intro facile (un enterrement, remémoration de l'enfance, ça avait marché pour Cinema Paradiso et La Gloire de Mon Père, pourquoi se creuser la tête davantage...), une happy end, du bon sentiment et de l'émotion. Bref, pas le film idéal si on est une bande de copains venus au ciné le samedi soir, ou un critique ulcéreux, ou à la recherche d'images époustouflantes ou d'action violente. So what? Ce film tire une vraie force de son sujet, la musique, et est aidé par une description psychologique des caractères pas trop pataude, un bon Jugnot, et quelques pointes d'humour (point trop n'en faut à qui peu n'en veut...).
Et au final, il est agréable, pas mal du tout réalisé, et sans autre vrai défaut que d'être gentil. Sans doute un bon remède contre la déprime. Mais pas que!
.::Oli blog |