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Il ne craint rien, il ne comprend rien, il n'a peur de rien, et surtout pas du ridicule.
Après avoir revisité l'histoire au vitriol en hantant les écrans d'Arte dans Black Ader, Rowan Atkinson s'approprie le mythe de l'agent secret sous la direction Peter Howitt (antitrust).
L'histoire
Essayer de résumer l'histoire de Johnny English en quelques lignes tient du miracle. Non pas que celle-ci soit complexe. Au contraire. Et bien oui, au contraire.
Pour faire court, le fil conducteur prétexte est simple : suite à de nombreuses boulettes les agents secrets de sa Gracieuse Majesté sont décimés. Tous les espoirs du MI7 reposent sur leur dernier élément encore en place, chargé de surveiller puis de retrouver les joyaux de la couronne récemment rénovés grâce au soutient de Monsieur Sauvage, généreux donateur français incarné par John Malkovich.
Evidemment, l'indigence du scénario n'a d'égal que les enchaînements de boulettes toutes aussi involontaires que prévisibles de notre cher agent secret. Mais, dans une comédie, britannique de surcroît, demande-t-on aux scénaristes d'être ingénieux ?
I vaant to bi ze king !
N'allez pas croire que je n'apprécie pas nos amis mangeur de boeuf bouilli à la menthe. Non, non, non, pas du tout, je les apprécie. Simplement, de la même manière que nous ne sommes qu'une bande de compléxés prêts à tout pour conquérir leur Sainte Ile, ils ne manquent pas une occasion de nous rappeler ces vieux conflits ancestraux qui nous opposent.
Dans le rôle du méchant français : John Malokovich (tout de suite, le film prend plus de consistance).
Dans le rôle de l'agent secret britannique totalement incapable : Rowan Atkinson.
Les gags s'enchaînent, les caricatures fusent, le public s'amuse...
Totalement prévisible, Johnny English n'en constitue pas moins une comédie bien distrayante qui saura vous sortir de votre torpeur estival (les salles sont climatisées).
.::Jean |