Retour vers l'accueil
pub
 
 
 
 
arrondi gauche imprimer    Conseiller l\'article à un ami arrondi droit
 

 

 
 
voir les images
voir vos commentaires
onglet
 
Un film de Terrence Malick
Pays d'origine USA
Durée 1h35

Avec
Martin Sheen (Kit)
Sissy Spacek (Holly)
Warren Oates (Le père)
Ramon Bieri (Cato)
Dona Baldwin (Maid)
Bryan Montgomery (Boy)

Scénario Terrence Malick
Musique George Tipton
Production Edward R Pressman, Jill Jakes
Distribution Warner Bros





votez Chroni au Weborama
Votez Chroni !
hotspot

Cette oeuvre a été notée 4

La balade sauvage
(Badlands)
 
Le premier film de Terrance Malick. Saisissant
 

01/11/2002
voir les images
Equipée meurtrière

Badlands est tiré d'un fait divers sanglant qui a ébranlé l'Amérique dans les années cinquante et retrace la cavale d'une jeune fille et de son petit-ami, un jeune homme instable, qui, après avoir assassiné le père de l'adolescente (il s'opposait à leur liaison), embarque cette dernière dans une équipée meutrière.Pour le réalisateur et sa femme, ce premier film ressemble également à une équipée : l'argent n'est pas pléthorique et le couple passe des mois dans une caravane avec son chien. Pourtant malgré leurs efforts, il manquera 100 000 $ pour terminer le film. Ed Pressman, le producteur, essuie un refus catégorique de sa banque à sa nouvelle demande de prêt. C'est finalement sa maman qui les obtiendra, permettant de ce fait d'acheverBadlands.

Une vision de la marginalité qui sort des sentiers battus

Nous traversons ce road movie (inclassable cependant, ce Badlands) bercés par Holly, en voix-off, par son insouciance, son inconséquence, comme si par ailleurs les dialogues étaient superflus, puisque les images après tout sont suffisamment éloquentes. .
La totalité du film est exposée à travers ses yeux, sa vision parfois lucide, toujours (ou presque) consentante, effacée. Pourtant Badlands est d'une profondeur singulière. Faussement légère, poétique, cette ballade sauvage nous entraine au delà des simples faits, dans l'esprit opaque de l'héroïne, dans le monde des amants en fuite.

Ni moraliste, ni moralisateur

La vision inconséquente de Holly traduit l'absence réelle de jugement des actes de son petit-ami Charlie, et de sa complicité (aveugle?). Là où d'autres auraient fait intervenir un point de vue extérieur (radio, tv, personnage externe...), Malick nous garde enfermés dans l'esprit de Holly. Elle reste jusqu'au bout le seul vecteur d'éléments, informations, opinion. Le détachement, la neutralité sont étranges, saisissants, bénéfiques peut-être. Comme un dérapage incontrôlé qui mène toujours plus loin dans le non-retour, les images défilent, et Charlie tue pour se protéger, croit-il.


.::Sophie
   
imprimer | conseillez l'article à un ami|
Vos commentaires
Ajoutez votre commentaire

Aucun commentaire n'a encore été entré.

   
©Chroniscope : 2000-2024
Conception/design : Jean Bernard | Programmation PHP/Mysql : Fabien Marry | Articles : Sophie | Martin | Anne | Sébastien | Jean | Fabien | Oli | Dan | Samuel | Virae | Antoine
Les avis exprimés sur le site n'engagent que leur(s) auteur(s) | Mentions légales

Valid HTML 4.01! Valid CSS! Level A conformance icon, 
          W3C-WAI Web Content Accessibility Guidelines 1.0
Hit Parade Positionnement et Statistiques Gratuites