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Un film de Paul Thomas Anderson
Pays d'origine Etat-Unis
Sortie en France 02/02/2003
Sortie Mondiale
02/02/2003

Avec
John C. Reilly (Officer Jim Kurring)
Melora Walters (Claudia Wilson-Gator)
Philip Baker Hall (Jimmy Gator)
Julianne Moore (Linda Partridge)
Tom Cruise (Frank TJ Mackey)
Jason Robards (Earl Partridge)
Philip Seymour Hoffman ( Phil Parma)
Jeremy Blackman (Stanley Spector)
William H. Macy (Quiz Kid Donnie Smith)
Ricky Jay (Narrateur/Burt)

Scénario Paul Thomas Anderson
Musique Jon Brion et Aimee Mann
Production Joanne Sellar
Distribution Columbia

Le DVD
Zone2





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Cette oeuvre a été notée 4

Magnolia
 
Partly Cloudy, 82% Chance of Rain.
 

02/02/2003
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Résumé

Stanley est maltraité psychologiquement par son père. Tandis que Jimmy se meurt d’un cancer et veut comprendre pourquoi sa fille ne lui parle plus. Pas très loin Donnie paye les conséquences d’une enfance auprès des parents abusifs. Sans oublier Earl qui cherche à voir son fils avant de mourrir. Ce dernier, Franck refuse de voir son père et cache ses blessures derrière une haine des femmes. Au même endroit, Linda éprouve les remords d’une vie passé à tromper son mari. Alors que Phil veut aider un mourant en cachette de sa femme. Il y a aussi Rose qui apprend que son mari va mourrir du cancer. Quant à Claudia, elle est persuadée qu’elle n’est pas digne d’avoir une relation amoureuse et se refugie dans la drogue. On terminera sur Jim, qui cherche le grand amour par les petites annonces. C'était confus ? Pas d’inquiètude, tout ça prendra un sens à la fin.

Mon avis ?

Magnolia c’est l’histoire d’une intrigue dans un labyrinthe de miroires. Pour ainsi dire on ne compte pas moins d’une dizaine de vrais personnages principaux. On ne parlera pas de la poignée de rôles secondaires (LA journaliste, Rose Gator, Le père de Stanley) à forte personnalité. Vous l’aurez compris, la structure de Magnolia est un genre très prisé d’un certain cinéma américain. Vous suivez l’histoire, d’une multitude de personnages, apparemment indépendants des uns et des autres. Le film se termine alors dans une apothéose qui réunit tout le monde dans un final apportant la réponse à la grande question existencielle : „pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs ?“

Pour être hônnete, la puissance de Magniola reside dans un seul homme. Paul Thomas Anderson. Que ce soit au niveau d’un scénario exploitant une astuce scénaristique bien connue, consistant à developper des intrigues croisées, ou au niveau de la caméra (montage incluant de nombreux plan séquence, d’où l’impression pour le spectateur d’avoir le plan d’ensemble sous les yeux) P.T. Anderson (la trentaine) montre que s’il n’est pas maître en la matière, il en prend le bon chemin.

Le film débute par une des meilleurs scènes d’introduction qu’il m’ait été donnée de voir. Le narrateur nous expose quelques anecdotes, pour en venir directement à cette affirmation „le hasard n’existe pas“.
Malgré tout le sujet du film n’est pas vraiment le “Destin“ avec un grand “D“. Anderson traîte ici du thème parents-enfant et de leurs rapport à la vérité (et donc la culpabilité de l’avoir ignorée) dans le cadre justement du hasard qui n’existe pas. Autrement dit les mêmes actes aboutissent aux mêmes conséquences. Et si il y a beaucoup de personnages, c’est pour mieux nous faire comprendre les différents problèmes, mais les même conséquences que peut produire un seul mal, en l’occurence l’absence de communication.
La métaphore du film la plus apparente consiste à assimiler le cancer au remord (ou au responsable du pecher originel). Les personnages représentant la figure paternelle, sont atteint du cancer, et cherchent à communiquer avec leur enfant unique, pour se faire pardonner des fautes qu’ils ont commises, alors qu’ils se situent au seuil de la mort, que l’on pourrait assimiler au jugement dernier.

Une dernière note enfin sur les personnages, qui malgré leur surnombre, sont tous très attachants. On retiendra les personnages altruistes (le garde malade et le policier) aussi bien que les hystériques (Claudia Gator et Linda Partridge). On pourra rendre grâce aux acteurs, mention spéciale, pour Julianne Moore et Philip Seymour Hoffman, pour leur talents (jamais vu autant de bons acteurs dans un même espace temps).

Pour ne pas parler uniquement des bons points, je reprocherai au film quelques petites longueurs, dû principalement à une erreure d’écriture menant à une double conclusion, confère le mémorable passage ou tout le monde se met à chanter. La durée du film n’aurait pu être raccourci sans sacrifier au passage deux ou trois rôles. Je pense que le personnage de Donnie aussi intéressant soit-il n’est pas primordial. C’est le cas de Linda aussi(c’est un de mes préférés) qui ne rentre pas dans le thème principal. Linda représente à mes yeux un écho de la jeunesse de Earl Partridge. Donc Linda et Donnie aurait pu passer à la trappe pour économiser une demi heure voire trois quart d’heure. Le sacrifice reste discutable, étant donné leur perfomance d’acteur.

En conclusion un excellent film, à condition de savoir apprivoiser tous ses personnages en détresse. Le film mérite sans aucun doute plusieurs visions.

Nota Bene

Pour les plus sourds d’entre vous, (pour les plus distrait ou tout simplement ceux qui n’aurait pas vu le film). La musique omniprésente dans l’atmosphère du film a été composée par Aimee Mann. La légende veut qu’Anderson se soit inspiré d’une de ses chansons pour écrire tout le film (cf Deathly). C’est pour moi une excellente bande originale, dont les paroles reflètent de manière incroyablement juste les personnages. C’est un élément à part entière du film qui participe à sa réussite.

.::Anne
   
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